Vu le contexte actuel de changement climatique, les nouvelles solutions technologiques priment avant tout le respect de l'environnement. L’idée de conception de la voiture électrique entre dans ce cadre : limiter la pollution au sein des villes. Aujourd’hui, elle semble jouer le rôle qui lui a été confié, mais quel est son avenir ? Intéresse t-elle vraiment la population ?
Une voiture fortement utile
La voiture électrique fonctionne, comme l’indique son nom, uniquement à base d’électricité. Il existe toutefois de plus en de voitures qui disposent d'un fonctionnement hybride grâce aux moteurs électriques et thermiques dont elles sont équipées. Son importance par ces moments de réchauffement climatique n’est plus à démontrer. En effet, du fait de l’absence d’émission des gaz polluants qui constitue son principal atout, elle permet de limiter la destruction de la couche d'ozone. Aussi, n'y a-t-il pas de monoxyde et de dioxyde de carbone et d'azote, ni autres particules provenant de la combustion des hydrocarbures délétères pour la santé.
En plus, elle est silencieuse et ne contribue pas du coup à la pollution sonore. Elle est très économique d'un point de vue énergétique et très facile d'entretien.
Des limites cependant
Même si l'utilisation des voitures électriques permet de résoudre d'importants problèmes environnementaux, leur conception en cause d’autres tout de même. En effet la batterie qui leur permet de fonctionner, à l’instar de celle de plusieurs outils électroniques, est fabriquée à partir du lithium. Pour pouvoir satisfaire à cette demande très importante, sa production a pratiquement décuplé. Or cette dernière met une très forte pression sur l’écosystème, puisque exigeant d'importantes quantités d'eau. Aussi, sa recharge est-elle contraignante. De plus est très coûteuse.
Quel est donc son avenir ?
Malgré ses limites qui ne sont pas négligeables, la demande en voitures électriques est très importante aujourd’hui. Et les statistiques prévisionnelles envisagent que cette tendance soit maintenue dans les années à venir. Il est prévu qu’elles représentent en 2030, environ 30% des voitures circulant, ce qui ne fera qu'un grand bien à l'environnement. Il faut toutefois que le problème posé par leurs limites soit résolu pour qu'elles constituent la solution la plus optimale.